La fameuse « circulaire Guéant », même en partie reprise, avait instauré un dispositif inacceptable et destructeur en fermant l'ensemble du marché du travail aux étudiants étrangers diplômés, qualifiés, compétents et demandés par les entreprises.
Désormais, comme l'écrit la circulaire, « L'examen des situations individuelles peut (…) conduire à valoriser, notamment, la contribution à l'attractivité de notre enseignement supérieur et la réponse aux besoins de l'entreprise concernée. »
Le changement de pratique est sans équivoque : l'acquisition d'un diplôme dans une université ou une grande école est une valeur ajoutée, un atout, et non, comme le laissait croire le précédent gouvernement, une menace économique ou sociale.
Si de nouvelles circulaires, plus précises, sont en préparation, le gouvernement annonce déjà la couleur : les demandes de changement de statut doivent être examinée positivement, au regard du profil de l'étudiant, de son cursus et des relations économiques et commerciales internationales.